Chapitre IX
JOUR ET NUIT ET LES ONDES SISMIQUES

    le tableau XI illustre le jour et la nuit dans les deux systèmes. Comme les rayons droits du soleil exosphérique
n'illuminent qu'un seul hémisphère de la Terre convexe, les rayons curvilignes du soleil endosphérique n'illuminent
qu'un seul hémisphère de la Terre concave. L'autre hémisphère de la Terre convexe n'est pas éclairé car il n'est pas atteint
par les rayons du soleil; tout comme cela se passe dans l'autre hémisphère de la Terre concave, qui reste à l'ombre
car les rayons du soleil tombent verticalement à midi et progressivement obliques jusqu'à toucher le sol
tangentiellement aux points correspondant à 6 heures et 18 heures; au-delà de ces points, ils n'atteignent plus le sol
mais ils se transforment en espace jusqu'à ce qu'ils atteignent l'autre source du champ universel, à savoir le Centre Stellaire.
    Du côté de la nuit, en raison de la courbure des radiations lumineuses, on peut observer une grande surface en entonnoir
avec des parois courbes (semblable à une surface pseudo-sphérique à double pointe conique) qui reste exempte
de lumière solaire: Ces radiations, qui circuler dans l'espace supérieur du côté nuit, expliquent la luminosité
du ciel nocturne sans nuages et sans lune. Le tableau X illustre le système d'horizon, c'est-à-dire la méthode
pour coordonner les degrés célestes avec les degrés de l'arc / arc du ciel. La construction d'un système astronomique
de l'espace euclédien ne nécessite qu'un seul cercle ou arc concave sur la voûte du ciel.
    Dans l'espace endosphérique, nous devons à la place employer deux systèmes de degré, l'un connecté au point d'observation
et l'autre connecté au centre cosmique, à partir duquel les lignes radiales s'étendent jusqu'à la surface de la Terre concave.
                    Il y a donc des degrés et degrés célestes sur l'arc faisant face à la surface céleste.
    Les étoiles, situées dans les profondeurs de l'espace cosmique, apparaissent projetées, en leurs différents points,
sur la grande voûte du ciel, qui semble recouvrir le monde. Ainsi par exemple, la petite demi-circonférence ABCD
apparaît agrandie et étendue dans la demi-circonférence A'B'C'D ', dont les degrés sont les mêmes que la demi-circonférence
concentrique mineure; ainsi par exemple, si le Soleil placé dans A semble surgir dans A'; à 9 heures sera en B
mais apparaît projeté en B'; C et C'se trouvent au zénith.
    Tout objet vu dans l'espace semble être dans la direction avec laquelle les rayons pénètrent dans l'œil
ou dans la chambre noire d'une caméra. De cette manière, une étoile au point B semble être en B'
à une hauteur de 45 degrés au-dessus de l'horizon. Cela se produit parce que l'étoile étant à 45 degrés dans le ciel,
elle envoie ses rayons vers le bas et vers l'extérieur, pénétrant dans l'œil de l'observateur sous le même angle.
    Ayant comme ligne fondamentale d'observation une tangente curviligne, avec un système complet et précis,
il coordonne les degrés célestes avec les degrés terrestres, et nous pouvons appliquer une telle géométrie
à l'astronomie mathématique avec la certitude d'obtenir non seulement des résultats précis, mais aussi corrects.
    Le phénomène connu des ondes sismiques dont les effets se font sentir aux antipodes (ou anticefali) et presque pas du tout
dans les zones médianes. Supposons que l'explosion souterraine se produise au point 12 (tableau XI)
avec une amplitude considérable de ses effets pas avant 1 et pas plus tard que 11; dans cet espace les lignes de force
du champ électromagnétique passent et sont atteintes par les lignes d'action de l'explosion c'est pourquoi
elles se font sentir aux antipodes (ou anticefali) vers 12 (voir dans le tableau XI le cercle passant par 11).
    Avant et après l'intervalle 1-11 passent des lignes de force avec des distances plus grandes et ne sont donc pas atteintes
par les signaux de l'explosion ressentie entre 1 et 11.

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