Les "cases d'un échiquier" font fantasnaturellement penser aux nombres du cube.
      C'est dans l'état d'esprit que décrit S. Laroque-Texier qu'il convient
d'aborder ma tentative d'éclairage d'une des multiples facettes du réel.

   Cette démarche basique n'immunise pas contre certaine interprètation
à la portée toute relative, celle d'une intuition fugace possiblement susceptible
d'esquinter la précédente, comme en témoigne mon errance dans le chapitre "Autisme".
Le " n'importe quoi de naturel " du texte ci-dessus peut aussi inclure les nombres, me semble-t-il.
Quoi de plus naturel que le nombre ?

Le texte qui suit où j'interviens peu est le résultat de mes pérégrinations webiques.   
Il correspond le mieux au message que j'essaie de faire passer.
Que les auteurs de ces trois sources me pardonnent de ne pas les citer.

Le Merveilleux est premier, universel,
et il suppose une coexistence harmonieuse de la Nature et de la Surnature :
les fées et les bûcherons se rencontrent et cela ne les trouble pas.
Cela ne trouble pas non plus le lecteur qui trouve ces rencontres normales dans le cadre du conte.
  Alors, si le Surnaturel ou l'irrationnel, exclu de la pensée comme de la représentation,
est posé comme « pourtant là » et apparaît soudain,
il ne peut le faire que sous forme de fantôme, de vampire, de Diable
— sous des formes de figures codées — et cette résurgence produit un effet de scandale.
  Il marque l'impossibilité pour la raison d'accepter l'irruption de cet irrationnel,
comme l'impossibilité d'en nier la présence évidente : il s'agit d'un « impossible et pourtant là ».
Cette coexistence impensable induit des effets :
non pas uniquement d'hésitation mais de décentrement.
Simple querelle de vocabulaire ? Non, cœur du problème :suite...

L'hésitation renvoie à un choix rationnel entre deux hypothèses.
  Mais si l'une des hypothèses est irrationnelle, peut-on dire qu'elle se situe sur le même plan que l'autre ?