Je peux hésiter entre deux options mais je suis balancé entre deux impossibles à penser.

« je ne crois pas aux fantômes mais j'en ai peur » « Je sais bien mais quand même »
Fantastique :  Le fantastique se distingue nettement du merveilleux
parce qu'il suppose la reconnaissance d'un univers ordonné et structuré par des lois,
où les mêmes causes produisent les mêmes effets et d'où le miracle est exclu.
  Son but est de provoquer une rupture dans l'ordre naturel des choses, tenu pour imperturbable :
« Le fantastique suppose la solidité du monde réel, mais pour mieux le ravager » (R. Caillois).
  Je ne sais comment R. Caillois se tire de cette constatation étonnante,
sauf à le ranger dans le tiroir "fantastique naturel":
  Un "crocrodile", criant de vérité et intégré dans la structure d'une plante : illusion d'optique ?
Contrairement à l'orchidée qui mime une abeille, cette "symbiose" ne semble correspondre à aucun projet.
  Alors, quid ? Tout serait-il possible, à condition d'être suffisamment insensé ?

Alors que le merveilleux ne contredit pas l'ordre rassurant du monde,    
le principe de transgression propre au fantastique vise à accréditer un autre réel     
qui pourrait exister en lieu et place de celui que nous connaissons.    
Fantastique naturel :  Le fantastique naturel surgit lorsqu'un animal
ne s'apparente à aucune forme connue et compose avec des éléments disparates
une donnée inédite et répugnante.
  Ainsi en est-il de la taupe à nez étoilé ou Condylura qui, tout en appartenant à la nature,
donne l'impression du fantastique à un degré exceptionnel :
elle arbore autour du museau une couronne de vingt-deux tentacules roses,
comparables à une étoile de mer sophistiquée. Devant ces créatures vivantes, l'effet de surprise est total.

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