Résumé et concepts principaux :

Chaque concept du monde est basé sur une théorie particulière concernant
la nature de l'espace et, plus précisément, sur l'hypothèse d'une loi existante
de la propagation de la lumière. Jusqu'à Einstein, l'espace cosmique était considéré
comme euclidien, c'est-à-dire que l'on pensait que la propagation de la lumière était rectiligne.
C'était le fondement de la théorie exosphérique du monde avec ses variantes
(systèmes ptolémaïque et copernicien).
Einstein, avec sa théorie gravitationnelle, a rompu avec les concepts newtoniens ;
la propagation de la lumière ne suit pas des lignes droites, le mouvement n'est pas rigide,
l'univers réel est non euclidien. La théorie de la relativité admet cependant,
comme un cas particulier, la théorie de Newton. La courbure des rayons lumineux
dans le concept d'Einstein est néanmoins si faible que le monde relativiste reste encadré
dans un modèle exosphérique.
   La nouvelle théorie endosphérique, tout comme celle d'Einstein, est basée
sur le concept de champ, mais outre le champ gravitationnel, elle considère
le champ électrique dont les sources sont le Soleil et la région centrale du système d'étoiles.
Qualitativement, la nouvelle théorie ne diffère pas de la théorie d'Einstein.
La différence n'est que quantitative : la courbure de la lumière est plus accentuée,
le mouvement non-rigide implique des altérations plus frappantes, l'univers réel a une nature
plus non-euclidienne.
La nouvelle théorie admet, cependant, -comme un cas particulier-
la théorie générale de la relativité.
Sur l'hypothèse de la propagation rectiligne de la lumière, ou presque rectiligne,
qui sont admises dans la théorie classique et dans la théorie d'Einstein,
le monde est conçu comme exosphérique en supposant plutôt qu'il existe un champ électrique
dont les lignes de force sont des géodésiques produites par le rayonnement électromagnétique.
Ce monde est façonné à l'intérieur de la sphère creuse avec une exactitude géométrique.
(transformation par rayons vectoriels réciproques). Le monde est entouré
par la surface concave de la terre. Il y a correspondance et équivalence
entre l'espace classique et l'espace endosphérique : toutes les lois physiques,
valables dans le premier, le sont aussi dans le second. Tous les phénomènes célestes
et leurs dispositions relatives calculés et expliqués dans la première sont calculés et expliqués
dans la nouvelle théorie avec la même exactitude et la même logique rigoureuse.
La Nouvelle Théorie explique en outre plusieurs faits qui ne sont pas expliqués
dans la conception classique : et c'est en cela que réside sa plus grande validité.
OBJET : La nouvelle théorie du monde vise à l'explication de faits fondamentaux qui,
dans l'ancienne conception, sont soit considérés comme des faits accidentels,
soit insuffisamment expliqués, soit nécessairement dérivés de la théorie malgré le fait
qu'ils présentent des traits illogiques et absurdes. Les plus remarquables d'entre eux sont :
1) La chute symétrique des rayons cosmiques sur la terre, qu'Eddington considère comme
un "fait étrange".
2) Le comportement commun des Céphéides.
3) La masse infinie impliquée dans la loi de Newton.
4) L'uniformité de l'espace cosmique.
5) La durée fabuleuse des rayons lumineux (années-lumière).
6) Dispersion de la quasi-totalité de l'énergie rayonnée par le Soleil
    (une violation déconcertante du principe de conservation de l'énergie).
7) Les saisons et les causes des variations de température.
8) L'origine du magnétisme terrestre.
9) Les vols vertigineux d'énormes étoiles dont la densité est presque nulle.
10) Résultats négatifs de toutes les expériences faites pour prouver la révolution de la terre
(qui en fait n'existe pas).
11) Les causes de la dérive des continents (Wegener).
12) Anomalies de vitesse vérifiées dans les vols de fusées spatiales.

LIENS DIVERS (de qualités inégales) :



  Traduction anglaise, images à la fin du texte : The supreme harmony of the universe
  Shémas reproduits par Cyprustar : Ici
  Preuves physiques de la courbure terrestre concave
  Preuves que la terre est fixe
  Les vraies distances des astres
  ... Plus ...
  De l'impossibilité du système astronomique de Copernic et de Newton - L.S. Mercier, 1806


Terre endosphérique lettre à l'éditeur